Dans le cadre d'ateliers en 22-23, Line Bourdoiseau a apporté dans 4 écoles ses sculptures colorées de différentes formes et à base de matériaux de récupération. Elle a confié à chaque classe plusieurs sculptures pour qu'avec l'enseignant, les enfants les explorent sous toutes les coutures : jeu avec les formes par le corps, le langage et les arts plastiques.
Artiste Nantaise, spécialisé dans l’art dans l’espace publique, Line Bourdoiseau a étudié à l’école des Beaux-arts de Nantes, l’école nationale d’art de Bruxelles ainsi qu’à l’école des Beaux-arts de Bordeaux.
Elle a réalisé plusieurs expositions dans les villes de Bordeaux, Nantes et Bruxelles.
Elle crée des installations immersives dans les espaces urbains (extérieurs et intérieurs), dans lesquels les passants se retrouvent par hasard.
Les installations sont interactives et modulables, chacun peut les déplacer, créer un nouvel espace et même repartir avec une sculpture.
"Avec l’installation, je souhaite offrir une expérience encore plus participative, sociale même, de l’art. L’installation amène des interactions avec les passants, des échanges, de la participation. Il est important pour moi que mon travail soit accessible à un public divers et varié. L’installation à pour vocation la réappropriation de l’espace public par les habitants, de les inciter à de nouvelles pratiques et à changer de regard sur les nombreuses possibilités qu’offre l’espace de vie de la ville, qui est un espace d’échange et d’action, et qui peut ainsi être le terreau de nombreuses créations. Je souhaite re-créer des espaces immersifs comme le jardin des Tarots de Niki de Sainte Phalle ou le parc Güell de Gaudi, mais qui soient nés de matériaux de récupération et qui puissent s’installer très facilement dans les espaces urbains pour les occuper.
Je m’inspire aussi de designers d’espaces urbains comme Camille Walala, ainsi que d’artistes contemporains qui occupent les espaces avec de la couleur comme, l’artiste avec qui j’ai efféctué un stage, Elsa Tomkowiak, Jessica Stockholder et Katharina Grosse.
J’essaie de constamment trouver de nouvelles techniques de «faire», c’est pour cela que je m’inspire aussi beaucoup de l’artisanat. J’aimerais créer des espaces qui surprennent, mais surtout qui activent l’espace urbain. Les sculptures sont principalement fabriquées à base de récupération. Les techniques sont mixtes. J’utilise du bois, du plâtre, du métal, du carton, du papier mâché,... J’aime créer à partir de tout ce que je trouve.
Les sculptures ne sont pas «sacralisées», je ne vois pas de problème à ce qu’elles soient détériorées, modifiées ou même emportées. La couleur à pour but d’activer l’espace public avec une touche vive."